François FILLON
Titre représenté ?
Vivamagazine.fr
Fonction ?
Directeur de la rédaction de Viva et directeur délégué de la Coopérative de la Vie Mutualiste, éditrice de plusieurs publications mutualistes.
Quel est votre parcours ?
J’ai débuté comme collaborateur de député puis mon parcours dans les médias va de la presse quotidienne régionale à la presse hebdomadaire à Lyon et sa région. J’ai participé ensuite au lancement de titres de « presse de rue », au service des plus démunis, tout en m’investissant dans l’association nationale des Clubs de la presse. J’ai intégré Viva, comme journaliste, intéressé par sa ligne rédactionnelle largement tournée vers la solidarité.
Présentez la publication que vous représentez
Vivamagazine.fr est le pendant numérique du titre de presse Viva magazine. Il permet de suivre au quotidien l’actualité de la santé, de la prévention et du bien-être. Un blog, vivaleblog.fr s’y ajoute et y apporte une expertise de la protection sociale, particulièrement axée sur les politiques de santé, la sécurité sociale et le mouvement mutualiste. Le tout est complété par un club avantage orienté économie sociale et solidaire à destination des abonnés : vivaclub.fr
Selon vous, quelle est la définition de la presse sociale et quels sont ses rôles et missions ?
Pour moi la presse sociale est une presse citoyenne. C’est une presse qui fait rayonner les valeurs essentielle à la vie de la société. On nous définit comme la presse de la « connaissance et du savoir ». Nous avons en effet ce rôle que nous pourrions appeler d’éducation populaire.
C’est aussi une presse indépendante de pression libérale ; j’en veux pour preuve qu’elle est éditée par des structures de l’économie sociale et solidaire. Ce qui ne rend que plus fort notre message et notre engagement.
Pourquoi vous êtes-vous engagé dans le domaine de la presse sociale, et plus encore au Conseil d’administration du SPS ?
S’investir dans un syndicat comme le Sps, c’est partager des valeurs communes de solidarité, de citoyenneté et se battre pour les faire rayonner. C’est aussi pouvoir échanger avec d’autres éditeurs sur les grandes mutations que connait la presse aujourd’hui.
Quelle est l’action, menée par le SPS, qui vous a le plus marqué ?
La dernière campagne contre l’illectronisme était particulièrement bienvenue. Nous avons su mettre les projecteurs sur un problème nouveau. La preuve est l’ensemble des reprises du terme depuis le lancement de la campagne.
Quel pourrait être selon vous le prochain combat du SPS après l’illettrisme et l’illectronisme ?
Nous pourrions justement travailler autour de notre rôle si important dans la société actuelle. Revenir sur nos valeurs et réfléchir à comment les diffuser auprès du plus grand nombre, grâce à tous les nouveaux médias qui s’offrent à nous.
« La presse sociale est une presse citoyenne qui fait rayonner les valeurs de la vie en société. »